Références littéraires et musicales dans la série

Auteur préféré de Will :

Faulkner (1897-1962)

Né dans une vieille famille du Sud, William Faulkner grandit à Oxford, dans le Mississippi. Il crée pour ses romans un lieu imaginaire, le comté de Yoknapatawpha, ainsi que plusieurs familles que l’on retrouve dans différentes histoires sur plusieurs générations.
La plupart de ses romans font appel à des personnages différents pour raconter divers moments du récit et montrent que le sens tient à la manière de raconter autant qu’au sujet traité.
Les thèmes favoris de Faulkner sont les traditions du Sud, la famille, la communauté, la terre, l’histoire et le passé, la race et les passions que sont l’ambition et l’amour.
Il reçoit le prix Nobel de littérature en 1949 et offre la somme reçue à un fond de soutien aux nouveaux romanciers (PEN/Faulkner Award for Fiction).

Œuvres principales :
Le Bruit et la fureur (1929) : Jouant subtilement avec les différences de registres en passant d'un personnage à l'autre (un simple d'esprit, un adolescent suicidaire) Faulkner conclut en tant que narrateur extérieur ce roman violent, où chacun se débat tant bien que mal sans réellement pouvoir se soustraire à un destin funeste.
Tandis que j'agonise (1930) : Anse Bundren et sa famille entreprennent un voyage pour aller enterrer la femme de ce dernier, quelque part dans le Mississippi. Sous la chaleur de juillet, le corps se décompose, les mulets se perdent, un des fils se casse une jambe, l'autre perd la raison, tandis que le père ne pense qu'au nouveau dentier qu'il va s'acheter.
Absalon, Absalon ! (1936)
Lumière d'août (1938)

Auteur préféré de Finn :

Shakespeare (1564-1616)

William Shakespeare est sans contexte l’auteur anglo-saxon le plus étudié, le plus connu et le plus lu. Ses oeuvrent traitent de sujets universels comme l’amour, la trahison, la vengeance, la famille et encore l’amour. On ne compte plus les adaptations cinématographiques de ses romans ni les représentations au théâtres de ses pièces ; on parle de langage shakespearien tant ses tournures de phrase et les mots qu’il utilise lui sont caractéristiques.

Bibliographie sélective :
Les Sonnets (poésie)
La mégère apprivoisée (comédie)
Les Deux gentilshommes de Vérone (comédie)
Roméo et Juliette (tragédie) >> extrait cité dans son cours
Beaucoup de bruit pour rien (comédie)
La nuit des rois (comédie)
Hamlet (tragédie)
Othello (tragédie)
Macbeth (tragédie)

 

Chanson préférée de Jake :

"I try" de Macy gray (album On How Life Is, 1999)

Games, changes and fears
When will they go from here
When will they stop
I believe that faith has brought us here
And we should be together, babe
But we're not
I play it off, but I'm dreaming of you
I'll keep my cool, but I'm fiending

(Refrain) I try to say goodbye and I choke
Try to walk away and I stumble
Though I try to hide it, it's clear
My world crumbles when you are not near
Goodbye and I choke
I try to walk away and I stumble
Though I try to hide it, it's clear
My world crumbles when you are not near

I may appear to be free
But I'm just a prisoner of your love
And I may seem all right and smile when you leave
But my smiles are just a front
Just a front, hey
I play it off, but I'm dreaming of you
I'll keep my cool, but I'm fiendin'
(Refrain)
Here is my confession
May I be your possession
Boy, I need your touch
Your love kisses and such
With all my might I try
But this I can't deny
Deny

Cours de Finn :

Henri David Thoreau (1817-1862)

Philosophe du transcendantalisme, son essai La Désobéissance civile, publié en 1849, a inspiré Tolstoï, Martin Luther King ou bien encore Ghandi. Il publie ce livre après un séjour en prison pour avoir refusé de payer une taxe destinée à financer la guerre avec le Mexique a fait beaucoup parler de lui.
Extrait cité : "I went to the woods because I wished to live deliberately. To front only the essential facts of life. To see if I could not learn what it had to teach, and not, when I came to die discover I had not lived."

Robert Browning (1812-1889)

Poète romantique et dramaturge anglais de l’ère victorienne. Il connaît des débuts difficiles, en effet ses recueils ne se vendent pas ; jusqu’à la publication de Paracelsus qui lui permet plus tard de se lier d’amitié avec les plus grands auteurs comme Dickens et Carlyle.
Poème cité : “Love among the Ruins” (poème de 84 vers)
And they built their gods a brazen pillar high as the sky. Yet reserved a thousand chariots of full force. [...] With their fires and their glories and the rest, Love is best.

John O’Hara (1905-1970)

John O’Hara , auteur américain, né en Pennsylvanie. Il s’est fait connaître grâce à ses courtes histoires publiées dans des magazines puis a écrit plus tard des nouvelles, véritables best-sellers. O’Hara s’intéressait aux différents statuts sociaux et différentes classes sociales, ce qui l’inspirait pour ses romans.
Livre cité : "Appointment in Samarra" (1934) est son premier roman, il fut immédiatement salué par la critique. Néanmoins, O’Hara fut critiqué à propos de la liberté avec laquelle il y parle de sexe. Son don pour le dialogue fit de lui l’un des plus grands compteurs d’histoire de ce siècle. Il a également écrit des scénarios pour le cinéma.
I was astonished to see him in Bagdad, for I had an appointment with him tonight in Samara.

Cours de Will pour Caroline :

Pablo Neruda (1904-1973)

Figure politique du Chili, son pays natal, Neruda est un des plus grands poètes du XXème siècle. Prix Nobel de littérature, il fut contraint de s’enfuir de son pays à cause de son appartenance au Parti Communiste. En 1960 sort La centaine d’amour, recueil de sonnets écrit pour une Chilienne du Sud, sa troisième épouse Mathilde Urratia.
Sonnet cité : "Sonnet XCIII"
My love, leave your lips half-open: because that final kiss should linger with me, it should stay still, forever, in your mouth, so that it goes with me, too, into my death.

Elizabeth Barrett Browning (1806-1861)

Le père d’Elizabeth Barrett publie un des poèmes de sa fille alors qu’elle n’a que 13 ans. A 15 ans, elle devient handicapée suite à une chute. Elle passe alors la majorité de son temps dans sa chambre à écrire des poésies. Elle reçoit un jour une lettre de Robert Browning qui dit admirer ses poèmes. Ils finissent par se marier en secret, le père d’Elizabeth désapprouvant cette union. En 1850 sort son plus célèbre recueil Sonnets from the Portugese, dédié à son amour Robert Browning qui a l’habitude de l’appeler my little Portugese.
Poème cité : "The Lady's "Yes""
'Yes,' I answered you last night/ 'No.' this morning, Sir, I say. Colours seen by candlelight/ Will not look the same by day. Yet the sin is on us both-- Time to dance is not to woo--- 

Chanson que Jake adore :

"Fernando" de Abba (1975)

Can you hear the drums fernando?
I remember long ago another starry night like this
In the firelight fernando
You were humming to yourself and softly strumming your guitar
I could hear the distant drums
And sounds of bugle calls were coming from afar

They were closer now fernando
Every hour every minute seemed to last eternally
I was so afraid fernando
We were young and full of life and none of us prepared to die
And I’m not ashamed to say
The roar of guns and cannons almost made me cry

There was something in the air that night
The stars were bright, fernando
They were shining there for you and me
For liberty, fernando
Though I never thought that we could lose
There’s no regret
If I had to do the same again
I would, my friend, fernando

Now we’re old and grey fernando
And since many years I haven’t seen a rifle in your hand
Can you hear the drums fernando?
Do you still recall the frightful night we crossed the rio grande?
I can see it in your eyes
How proud you were to fight for freedom in this land

There was something in the air that night
The stars were bright, fernando
They were shining there for you and me
For liberty, fernando
Though I never thought that we could lose
There’s no regret
If I had to do the same again
I would, my friend, fernando

There was something in the air that night
The stars were bright, fernando
They were shining there for you and me
For liberty, fernando
Though I never thought that we could lose
There’s no regret
If I had to do the same again
I would, my friend, fernando
Yes, if I had to do the same again
I would, my friend, fernando...